Vous souhaitez lancer ou reprendre une activité de vente ? Le bon concept, le bon format, c’est ça qui fera la différence. Mais encore faut-il connaître les différentes manières de gérer un commerce, et les types de commerce.
Découvrez dans cet article les vrais avantages de chaque type de magasin, des exemples qui pour faire matcher votre projet avec la réalité du terrain et toutes les clés pour ne pas vous tromper.
La typologie de magasin fait référence à la manière dont un point de vente est structuré, positionné et organisé. Chaque type de magasin possède des caractéristiques propres, en lien direct avec les objectifs commerciaux. Voyons ensemble plusieurs exemples.
Les magasins spécialisés se caractérisent par une offre focalisée sur un univers produit / service précis. Ils répondent à une demande ciblée, souvent avec un haut niveau d’expertise et des conseils personnalisés.
Le principal atout de ce type de magasin est dans la capacité à fidéliser une clientèle, souvent passionnée ou exigeante. Le spécialiste saura, par exemple, proposer un choix plus large, des conseils pointus et une expérience d’achat valorisante. Ce type de commerce peut également capitaliser sur une forte identité de marque.
Voici 3 exemples concrets de magasins spécialisés :
Biocoop pour les produits alimentaires bio ;
Grand Optical pour l’optique ;
JouéClub pour les jouets ;
Maxi Zoo pour les produits pour animaux.
Les commerçants qui gèrent un magasin spécialisé doivent souvent investir dans la formation du personnel et dans l’utilisation d’outils adaptés au secteur d’activité. C’est le cas des opticiens, qui doivent gérer le remboursement des lunettes par la mutuelle.
des outils de gestion adaptés à la complexité de leur assortiment.
Un contre-exemple de magasins non-spécialisés serait La Fnac ou Cultura. Ces deux enseignes proposent divers univers de produits : littérature, high-tech, DIY, papeterie, jeux de société, et même billetterie pour la Fnac.
Les concept stores représentent une forme innovante de magasin, où la vente ne se limite pas à un produit mais à une expérience complète. Ici, le design du magasin, la scénographie et la sélection des produits jouent un rôle aussi important que la transaction elle-même. C’est le principal de théâtralisation du lieu de vente.
Ils se démarquent par une forte dimension émotionnelle, visant à surprendre et à fidéliser les clients par la découverte et la nouveauté. La typologie de magasin “Concept store” encourage la collaboration entre marques, créateurs et artistes, enrichissant ainsi le parcours client.
Cette stratégie fonctionne particulièrement bien dans les grandes villes, où le consommateur est sensible à l’originalité et à l’exclusivité.
Voici 3 exemples concrets de concept stores :
Merci (Paris), un concept store emblématique mêlant mode, design, culture et restauration, proposant une expérience globale dans un lieu unique ;
L’Exception, qui valorise la création française avec une sélection pointue de marques 100% indépendantes ;
Centre Commercial, spécialisé dans les marques responsables et éthiques, mêlant mode et accessoires dans un cadre engagé (presque comme un lieu de vie et de repos) ;
Les outlets exploitent la vente de produits de marques à prix cassés, issus souvent des invendus ou des collections précédentes. Ce type de magasin séduit une clientèle cherchant un bon rapport qualité-prix sans forcément sacrifier la marque.
Ces magasins sont souvent situés en périphérie urbaine, dans des zones accessibles par la voiture et fonctionnent grâce à un fort trafic et des prix attractifs. Ils permettent aux enseignes de valoriser leur stock tout en attirant une clientèle différente des boutiques classiques.
Voici 3 exemples concrets de magasins outlets :
Les grands magasins sont des établissements emblématiques, qui regroupent sous un même toit une grande diversité de marques. Leur force réside dans la complémentarité des offres et des services, allant des vêtements à la parfumerie, en passant par la maison.
La typologie de magasins “Grands magasins” se caractérise par une capacité d’attraction forte, grâce à des animations, des vitrines et des événements réguliers. Ces enseignes s’appuient aussi sur une forte identité visuelle et une notoriété qui rassure le client sur la qualité et le choix proposé.
Voici 3 exemples concrets de grands magasins :
La Samaritaine (Paris)
Les centres commerciaux sont des espaces structurés autour d’une multitude de commerces, offrant une grande variété de produits et services dans un même lieu.
Cette forme de magasin favorise la synergie entre enseignes, avec des stratégies marketing communes (animations, campagnes promotionnelles, parkings gratuits). Les clients cherchent à optimiser leur temps et combiner shopping, restauration et services.
Pour les commerçants, cela peut représenter un levier de croissance important, mais aussi un enjeu de différenciation au sein d’une offre dense.
Comportement client associé : visite opportuniste, recherche de diversité et d’accessibilité.
Dans le secteur de l’alimentaire, la typologie de magasin se divise principalement entre les magasins de proximité, qui privilégient la rapidité et la proximité, et les grandes surfaces, qui proposent un large assortiment à des prix compétitifs.
Comportement client associé : achat régulier, accessibilité, fidélité au point de vente.
Les formes de commerce définissent les modèles d’organisation juridique et économique. Elles influencent directement le type de magasin mis en place et la manière de structurer l’enseigne.
Ce format s’applique souvent à des types de magasins spécialisés ou de proximité. Il permet une gestion en autonomie et complète, le gérant est le seul décideur. Il convient aux commerçants qui souhaitent garder la maîtrise totale de leur stratégie.
Exemples : un fleuriste indépendant, un revendeur indépendant.
Ce modèle regroupe deux sous-types, permettant une mutualisation des moyens tout en restant indépendant juridiquement.
Souvent lié à un type de magasin standardisé, comme les chaînes de restauration ou de mode, ce modèle repose sur une marque existante. Il séduit généralement les entrepreneurs cherchant à bénéficier d’une notoriété et d’un accompagnement.
Exemples : Yves Rocher, Nicolas, Jeff de Bruges
Il permet de mutualiser les ressources tout en maintenant une diversité dans les types de magasin exploités. Chaque point de vente reste juridiquement indépendant mais bénéficie d’une centrale d’achat et d’un soutien marketing.
Exemples : E.Leclerc, Intersport
Tous les commerces appartiennent à la même entité juridique. Ce modèle donne lieu à une homogénéité forte dans la typologie de magasin, que ce soit en grande distribution ou en prêt-à-porter. Le gérant d’un commerce est un salarié du réseau, et toutes les succursales dépendent de la maison mère.
Exemples : Zara, Carrefour, Fnac
De la boutique physique aux réseaux sociaux, voici les formes de vente incontournables à explorer.
La vente en magasin représente 90 % du commerce de détail selon la FEVAD. Elle repose sur la présence physique du client, ce qui permet une interaction humaine directe, essentielle pour créer une relation de confiance et de proximité.
Ce mode de vente privilégie l’expérience sensorielle, notamment par la possibilité d’essayer les produits, de les toucher ou de les voir.
Les clients recherchent ainsi davantage qu’un simple achat, ils souhaitent vivre une expérience d’achat accompagnée de conseils personnalisés et d’une réassurance sur leur choix. Cette forme de vente est particulièrement adaptée aux commerces de proximité, aux boutiques spécialisées et aux concept stores, qui jouent sur la qualité du service et la relation humaine.
La vente en ligne s’est imposée comme une extension indispensable de la boutique physique. Toujours selon la FEVAD, le vente e-commerce représente 10% du commerce de détail. Cela concerne à la fois les pure players (acteurs uniquement e-commerce) et les commerçants physiques qui développent leurs activités en ligne.
Cette forme de vente attire principalement des clients à la recherche de confort et de rapidité. Elle permet de comparer facilement les produits, d’accéder à une large gamme disponible 24 heures sur 24, sans contrainte d’horaires ou de déplacement.
Les magasins spécialisés, les enseignes de textile, de décoration ou de beauté tirent particulièrement parti de ce canal, en proposant des catalogues enrichis et des outils comme les tests en ligne ou les recommandations personnalisées. Le e-commerce répond à une clientèle souvent plus autonome, qui privilégie la simplicité et l’efficacité de l’achat en ligne.
Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, la vente via ces plateformes connaît un essor considérable, notamment chez les indépendants et les petites franchises. Le social selling humanise la relation commerciale, en s’appuyant sur une communication directe, souvent informelle, et sur l’interaction avec une communauté engagée.
Les typologies de magasins les plus concernées sont les concept stores, les créateurs et les boutiques lifestyle, qui cherchent à valoriser leur identité et leur univers à travers des contenus visuels attractifs et une approche personnalisée.
Les réseaux sociaux disposent désormais de fonctionnalités pour vendre directement depuis les plateformes : Boutique Facebook, Instagram Shopping, TikTok Shop, etc. C’est une réelle opportunité pour les commerçants afin de générer plus de ventes.
Ces outils sont complémentaires au site Internet, mais ne le remplace pas. Vous ne pouvez pas proposer toutes les modalités de paiement, comme le paiement fractionné, ce qui peut bloquer certains acheteurs. Avec Alma, vous générez en moyenne 15% de conversions supplémentaires sur un site e-commerce.
Découvrir Alma.
La vente par téléphone ou messagerie
Dans certains commerces de proximité ou dans les magasins orientés services, la vente par téléphone ou via des applications de messagerie instantanée reste une pratique courante. Ce canal permet de répondre rapidement à des besoins spécifiques ou urgents, notamment pour passer des commandes personnalisées, obtenir des conseils ou organiser des rendez-vous.
Par exemple, un commerce de prêt-à-porter local peut proposer la prise de commande par WhatsApp ou Messenger, à l’image d’un Click and Collect ou d’une réservation en ligne. Le commerçant conserve la proximité avec ses clients, puisqu’il répond directement aux demandes.
L’intégration des marketplaces permet aux commerçants d’accéder à un trafic important et qualifié. Qu’il s’agisse de grandes plateformes comme Amazon, Cdiscount, ManoMano ou La Redoute, cette forme de vente offre une visibilité accrue, même si elle s’accompagne souvent de marges plus faibles.
Les typologies de magasins concernés sont diverses, allant des magasins spécialisés aux grandes enseignes, qui souhaitent profiter de la puissance marketing et logistique de ces plateformes. Les clients y recherchent avant tout la commodité, la confiance dans les garanties proposées et une livraison rapide.
Les marketplaces sont rigoureuses sur la sélection des commerces partenaires. Bien entendu, en cas de problème lors de la livraison ou d’une mauvaise qualité des produits, l’image de marque de la marketplace est en jeu.
Les marketplaces sont rigoureuses sur la sélection des commerces partenaires. Bien entendu, en cas de problème lors de la livraison ou d’une mauvaise qualité des produits, l’image de marque de la marketplace est en jeu.
Le modèle de la vente par abonnement se démocratise, notamment dans les magasins spécialisés, comme ceux vendant des produits cosmétiques, du vin ou des articles d’hygiène. Cette forme de vente fidélise la clientèle en assurant un approvisionnement régulier et prévisible.
Les clients apprécient la simplicité d’un envoi automatique de produits essentiels ou de découvertes mensuelles, souvent personnalisées. Ce mode de vente permet aussi aux commerçants de sécuriser leurs revenus et d’établir une relation à long terme avec leurs clients.
La vente événementielle, qui peut prendre la forme de pop-up stores, de corners dans des galeries commerciales ou de ventes privées, s’inscrit dans une logique de rareté et d’exclusivité. Elle est très utilisée pour tester de nouveaux marchés, lancer des produits innovants ou créer un effet de buzz.
Ce format séduit des clients en quête de nouveautés et d’expériences uniques, et permet aux commerçants d’adapter rapidement leur offre, d’explorer de nouveaux emplacements et de générer du trafic qualifié sur une courte période.
La vente par correspondance repose sur l’envoi de catalogues, de prospectus ou d’annonces à des clients potentiels, qui passent commande à distance.
Longtemps associée aux grands acteurs comme La Redoute ou les vépécistes (ou VPCistes pour les spécialistes de la vente par correspondance), cette forme de vente a aujourd’hui évolué vers des modèles hybrides, combinant supports papier et digitalisation (catalogues en ligne, QR codes, formulaires interactifs).
Elle reste pertinente dans certaines zones rurales, pour des typologies de magasins ciblant une clientèle peu connectée ou attachée aux supports physiques. La livraison peut se faire à domicile ou en point relais, selon les préférences du client.
La vente ambulante consiste à se déplacer pour aller au contact des clients, notamment sur les marchés, brocantes, foires et salons. Cette pratique permet une grande proximité avec les consommateurs et un ancrage local fort.
Elle convient particulièrement aux commerçants indépendants ou aux marques souhaitant tester leurs produits dans différents contextes sans point de vente fixe. En complément, certains mettent en place des outils digitaux (paiement fractionné, prise de commande en ligne).
Souvent associée au « porte-à-porte », la vente à domicile permet au commerçant de rencontrer directement ses clients, dans un cadre plus personnel. Elle est utilisée aussi bien par des représentants que par des autoentrepreneurs ou micro-franchisés.
Aujourd’hui, il s’adapte aux usages modernes avec des démonstrations en visio, la prise de rendez-vous en ligne et des catalogues digitaux pour transformer la vente physique en expérience hybride.
Avant de se lancer, il est utile de se poser quelques questions concrètes pour affiner son positionnement. Voici deux exemples pour vous aider à choisir :
1. Un entrepreneur passionné par le design d’intérieur qui souhaite ouvrir un magasin de meubles.
Sa priorité est d’offrir une expérience client ultra-personnalisée, avec un accueil sur rendez-vous en magasin, et un catalogue important de références de créateurs. Il veut pouvoir prendre ses propres décisions, et changer de direction quand il le souhaite.
Solution envisagée : ouvrir un commerce indépendant, sous le format du concept store en ciblant une niche spécifique (mobiliers vintage, mobiliers d’artisans locaux, mobiliers modulables, etc.) ;
Mode de vente : principalement en boutique pour le conseil et l’accompagnement, et un site Web comme vitrine commerciale avec un outil de réservation en ligne ;
Avantages : garder sa liberté dans le choix des produits, travailler avec les prestataires de son choix, gérer la direction marketing de la boutique.
2. Un opticien passionné par son métier qui souhaite devenir opticien.
Sa priorité est de se concentrer sur l’aspect médical du métier (examens de vue, lentilles, etc.) et sur l’accompagnement des clients. Il souhaite réduire sa charge administrative et toutes les missions qui n’ont pas de liens avec le conseil client. Il se situe proche d’une zone commerciale.
Solution envisagée : devenir gérant d’un commerce intégré pour une grande enseigne d’opticien, ou ouvrir un commerce indépendant intégré en franchise.
Mode de vente : uniquement en boutique. La partie Web est gérée par la tête de réseau ou la tête de franchise ;
Avantages : accéder à des conditions d’achat avantageuses, faire appel à une centrale d’achat, bénéficier de formations, délaisser la partie marketing pour se concentrer sur le cœur de métier.
Publié le 10/06/2025
Mis à jour le 10/06/2025
Traffic & E-commerce Manager
Plus de contenus
Plusieurs aspects comme l’expérience client ou la visibilité en ligne permettent d’améliorer vo…
Le taux de conversion vous permet de mesurer le nombre de visiteurs qui convertissent sur votre…
Le panier moyen impacte le chiffre d’affaires. C’est la somme dépensée par un client à chaque a…